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MILIEUX AQUATIQUES

Déclaration des captures de saumons à la côte

DÉFENSE DES MILIEUX AQUATIQUES a réussi à faire la preuve que les pêcheurs professionnels maritimes de la Nouvelle-Aquitaine ne déclarent plus aucune capture de saumon à la côte.

Il lui a suffi de le demander au comité régional des pêches maritimes puis, face à son refus, de s’adresser au tribunal administratif jugement 1900284.

La réalité est caractéristique : les déclarations, déjà en forte baisse depuis des années, se sont brutalement annulées à partir de 2012 quand les pêcheurs ont collectivement acquis la conviction que l’administration ne leur céderait pas le droit de vendre les saumons capturés sans la fameuse licence CMEA nécessaire réservée aux pêcheurs estuariens de l’Adour.

En conclusion, la pêche côtière continue à détruire les saumons en mer, mais on en parle plus. Voilà comment l’administration règle les problèmes.

​Dans un contexte juridique de plus en plus chargé à l’encontre des plans de gestion des poissons migrateurs de la Nouvelle-Aquitaine, l’accès à l’information devient encore plus difficile qu’à l’habitude quand, début 2022, l’administration valide les nouveaux plans de gestion alors qu’elle sait parfaitement qu’ils sont violemment critiqués.

Les captures de poissons migrateurs vont partie des sujets où les informations sont distillées de manière très partielle et souvent agrégée de telle façon qu’il est impossible d’exploiter scientifiquement ces données.

En octobre 2021, l’association demande au comité régional des pêche maritimes de la Nouvelle-Aquitaine la transmission des captures mensuelles de saumons, d’aloses et de lamproies pour les deux années 2020 et 2021. Un mois plus tard, le CRPMEM ne nous communique pas les données demandées, mais échaudé par les affaires précédentes 1900284 et 1900289, il nous conseille « vivement d’adresser notre demande à la DREAL Nouvelle-Aquitaine. »

Ce que nous faisons bien entendu, et cette DREAL rejette notre demande au motif que notre demande ne relèverait pas de sa compétence. Notre demande est tout de même transmise à la DPMA qui, fidèle à son habitude détestable, ne nous répondra jamais.

Après les saisines obligatoires de la CADA, tout ce petit monde est assigné devant les tribunaux administratifs compétents, mais cette fois avec le ministère de nos avocats, puisqu’il est désormais décidé de faire comprendre à ces personnes, incapables de tirer les leçons de leurs déboires récents, les règles de la démocratie. Le seul moyen supposé auquel elles sont éventuellement sensibles serait l’argent, en l’occurrence l’argent du contribuable …


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